Resi’Cow

Interreg Grande Région 2021-2027 Favoriser l’adaptation et la résilience au changement climatique de l’élevage bovin de la Grande Région
Lieu :
Aire de coopération Interreg Grande Région 2021-2027

Défis

Elément structurel du territoire, l’élevage est aujourd’hui confronté à plusieurs enjeux : adaptation des fermes face au changement climatique, renouvellement difficile des agriculteurs, maintien de la rentabilité et de la durabilité des élevages, réponses aux attentes sociétales, etc.

La Chambre d’agriculture de la Moselle est à l’initiative du projet Resi’Cow visant à pérenniser l’élevage bovin de la Grande Région face au changement climatique.

Fort d’un partenariat construit autour de 18 organismes agricoles, Resi’Cow a suscité l’intérêt d’acteurs de terrain intervenant dans le conseil, la prestation ou la formation des éleveurs sur les territoires wallons, luxembourgeois et français.

Cette ambition transfrontalière repose sur la création et le développement de nouveaux outils et références pour une montée en compétence des professionnels (éleveurs, conseillers, étudiants). Les habitants de la Grande Région bénéficieront aussi des résultats de ces travaux.

Objectifs

Resi’Cow vise à fournir des clés pour favoriser l’adaptation de l’agriculture de la Grande Région au changement climatique. Les partenaires ont axé le projet autour du développement de solutions de terrain qui valoriseront les données acquises. Ce déploiement de solutions reposera sur la communication et la formation de différents publics : agriculteurs, conseillers, lycéens mais aussi grand public.

Résultats escomptés/acquis

  • Amélioration de l'autonomie fourragère,
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre et ammoniac et
  • Amélioration du bien-être animal.

Ces 3 domaines sont interconnectés les uns aux autres. Cette interconnexion n’est pas à occulter afin d’avoir une vision globale de la situation.

Contexte luxembourgeois

Dans le domaine de la production fourragère, l'analyse de la thématique de l'autosuffisance en fourrage de base et de la situation inharmonieuse de la répartition dans la Grande Région est certainement un élément clé de ce module dans le contexte luxembourgeois. Ces dernières années, on a constaté au Luxembourg de très grandes variations dans la production de fourrage de base pour les domaines de la qualité et de la quantité en raison du climat. Il s'agit de s'adapter au mieux à ces nouvelles conditions climatiques et de définir éventuellement des solutions transnationales. Il s'agit par exemple de la disponibilité de la paille, mais certainement aussi du fourrage de base classique à base d'herbe comme le foin et les ensilages ainsi que le maïs d'ensilage, y compris la thématique des variétés à cet égard.

Dans le domaine du bien-être animal, le Luxembourg participe principalement à une enquête internationale sur le bien-être animal. Il est certain que la mise en place d'audits de ferme pertinents pour le bien-être animal joue un certain rôle dans le contexte luxembourgeois. A ce sujet, des tests sont prévus, notamment dans le cadre des activités des élèves du lycée agricole LTA de Gilsdorf, ainsi que des améliorations supplémentaires du système d'audit actuel de la part de CONVIS. Enfin, le partenaire CONVIS s'engagera dans ce module avec le paramètre de mesure THI (Temperature Humidity Index) en raison de son savoir-faire spécifique sur ce thème à différents niveaux.

Dans le domaine de la réduction des gaz à effet de serre, il s'agit certainement, du point de vue luxembourgeois, de s'occuper de l'évaluation des émissions de méthane du cheptel bovin, et ce avec un accent particulier sur l'élevage laitier. Pour ce faire, une nouvelle typologie d'exploitation sera mise en œuvre pour la première fois, basée sur les 3 critères suivants : la composition de la ration du troupeau laitier, l'intensité de la production laitière et l'efficacité de l'utilisation de concentrés dans la production laitière. De plus, dans le contexte luxembourgeois, des évaluations basées sur des modèles seront réalisées pour la première fois au niveau des exploitations.  Les valeurs limites tendancielles et leurs relations avec les changements structurels souvent exigés, par exemple la réduction de la charge en bétail, seront déterminées et la signification statistique des facteurs d'influence pertinents sera établie.

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